Le ministre du budget, des comptes publics et du portefeuille public, M. Ludovic Ngatsé, a présidé le 26 septembre 2023 le premier comité de pilotage des réformes conduites par son département. En l’occurrence la réforme budgétaire, la réforme comptable, la réforme du portefeuille public, la réforme des marchés publics et la réforme des systèmes d’information.

Dans son discours de circonstance prononcé à l’ouverture de la séance, le ministre Ludovic Ngatsé a souligné l’avantage de chacune de ces réformes. En effet, a-t-il indiqué,  » l’essentiel de ces réformes découle des prescriptions du programme des réformes économiques et financières de la CEMAC (Préf-Cémac).

Principalement les réformes prévues par les directives communautaires portant cadre harmonisé de gestion des finances publiques.
Ces réformes prescrivent le basculement en budget-programmes et l’adoption de la comptabilité patrimoniale ou en droits constatés que notre pays s’est engagé à mettre en œuvre à partir du 1er janvier 2024.

Les réformes des systèmes d’information visent à intégrer et digitaliser la gestion budgétaire, comptable, de la solde, des marchés publics et du portefeuille public.
La réforme du portefeuille public va doter le secteur public de notre pays d’un cadre légal de gouvernance des entreprises publiques et établissements publics, introduisant les standards les plus évolués et appliqués internationalement.

Enfin la réforme du secteur jeux de hasard vise à le moderniser, avec pour objectif la lutte contre l’économie souterraine, le blanchiment d’argent et les comportements déviants pour l’amélioration des ressources de l’État. Ce, en vue d’une meilleure contribution de ce secteur au développement économique et social de notre pays « , a précisé le ministre Ludovic Ngatsé.

Au cours de la réunion, cinq présentations ont été faites indiquant le plan d’action, les travaux réalisés, les travaux en cours et les perspectives se rapportant à chacune de ces réformes.
Le ministre Ludovic Ngatsé a donné des orientations au comité de pilotage pour une meilleure conduite de ces réformes.

A signaler que cette session a connu la participation des représentants de la Banque mondiale qui, à cette occasion, ont rassuré sur la disponibilité de l’institution multilatérale à accompagner sur le plan technique le processus de mise en œuvre de toutes ces réformes.